Les gilets jaunes se sont réunis à Lunel au rond-point de la sortie de l’autoroute A9 pour crier leurs mécontentements envers un gouvernement qui ne cesse d’augmenter les taxes.

L’argument de l’urgence climatique, avancé par le gouvernement pour justifier : la suppression des véhicules polluants et par la même occasion l’augmentation du prix du carburant, a fini par pousser une partie de la population à s’unir pour dénoncer la baisse continuelle de leur pouvoir d’achat.

Le rond-point d’Ambrussum est donc devenu le lieu stratégique d’un rassemblement qui se veut pacifique mais déterminé. Les manifestants, ont bravé le froid et la pluie pour crier combien ils souffrent de vivre dans une précarité envahissante. 

La réponse sécuritaire du gouvernement comme seule alternative au signal symptomatique du carton jaune que représente le mouvement citoyen risque fort de se transformer en carton rouge et peut-être en carton noir !  Les députés d’en Marche commencent à comprendre que le "dégagisme" qui a frappé les socialistes, risque fort de stopper les Marcheurs, qui apparaissent complètement déconnectés de la base qui atteint les classes moyennes et toutes les corporations. Le risque est grandissant d’un embrasement accentué par des fêtes de fin d’année qui s’annoncent déjà en régression avec la baisse du pouvoir d’achat. 

C’est d’un ton ironique que le président Macron fustige les gilets jaunes en associant son portrait à la pompe alors qu’il offre la possibilité d’acheter des voitures avec une remise commerciale dite d’accompagnement. Nul doute que le message ne passe pas pour ceux qui n’ont même pas de quoi finir leur fin de mois et que le divorce s’annonce ! 

JRI : Sylvain