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C’est une mobilisation sans précédent qui anime la France en ce moment. Après les échecs répétés des syndicats qui n’ont pas su se faire entendre, le ras le bol touche toutes les catégories sociales des plus fragiles aux classes moyennes qui se voient harcelées par une série de taxes tous azimuts. 

La hausse du prix des carburants a cristallisé la volonté des citoyens à endosser leur gilet jaune.

Avec l’accumulation des petites phrases de la très mauvaise communication Emmanuel Macron est considéré comme arrogant et président d’une caste de riches, les gilets jaunes tiennent à lui crier leur colère issue d’un désespoir que l’on peut percevoir très nettement.

La préfecture et les services de Police ont parfaitement su gérer et accompagner la situation avec la retenue nécessaire allant jusqu‘à recevoir la délégation des motards .

On entend bien que L’argument de la taxe écologique pour faire une planète propre grâce aux seuls foyer fiscaux Français ne passe pas, même de couleur verte la ficelle apparait trop grosse à avaler cette fois. 

Sans réponses ni solutions du gouvernement qui reste sur une argumentation sécuritaire risque d’aggraver le sentiment de ne pas avoir été entendus par les gilets jaunes.

Le chiffre de 280.000 participants semble bien dérisoire par rapport à tous ceux qui arboraient également le Gilet Jaune dans leurs voitures. Si la France semble se diviser en deux clans, pas sûr que le gouvernement sorte gagnant de l’épreuve qui s’annonce est qui se terminera forcement dans les urnes. 

Si l’ambiance générale est à la bonne humeur nul doute qu’il ne faudra pas grand-chose pour que la sécurité soit dépassée.

La gendarmerie s’est déployée pour être présente à chaque point de blocage. Elle a pu ainsi amortir les attitudes de rares automobilistes qui n’acceptaient pas de se retrouver bloqués

Certains souhaitent continuer dans la durée, pour soutenir les camions qui risquent de rentrer dans la danse des gilets jaunes. Le mouvement pourrait se durcir ou se renouveler dans les semaines à venir. 

Le président inflexible saura-t-il entendre les cris d’avertissements qui sont issus d’un désespoir profond de millions de Français au chômage ou dans l’impossible de vivre décemment ?

Les Gilets jaunes ont décidé de suivre les conseils du président en traversant les routes pas sûre qu’ils y trouvent ce qu’ils espèrent !

Pendant ce temps les épiceries solidaires se multiplient et les maraudes sociales ne désemplissent pas.

Les listes d’attentes pour un logement débordent et ceux qui ont encore un toit pourront-ils payer les taxes foncières ou les impôts locaux qui augmentent pour compenser la taxe d’habitation ?

La taxe sur les transports vient finir la liste à la Prévert des taxes que l’on pourrait énoncer.

Pas facile de gouverner un pays quand on n’a jamais administré une seule collectivité peuplée d’irréductibles Gaulois qui refusent les réformes de leur porte monnaie.  

JRI : PJL et Diane