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Ils sont venus nombreux, un samedi de plus, dans les rues de Montpellier, dénoncer la Loi « sécurité globale ».

Le cortège emmené par Sophie MAZAS, avocate au Barreau de Montpellier et Présidente de la Ligue des Droits de l’Homme de l’Hérault, n’a de cesse de crier ce que l’on peut lire sur la banderole en tête de file « non à la censure et à la surveillance généralisée ».

L’heure n’est plus à la discussion :

les manifestants exigent le retrait total de cette loi au nom des libertés. Certains passages notamment d’un des textes les plus contestés, l’article 24, ont été expliqués par l’Avocate aux côtés de Serge RAGAZZACCI Secrétaire Général de la CGT – UD 34.

À noter, la présence de Muriel RESSIGUIER. Interrogée par notre équipe, la Députée de la 2ème circonscription de l’Hérault, regrette le caractère répressif de cette loi, dans un contexte où les citoyens sont déjà en souffrance et de prendre pour exemple les jeunes…

Ces derniers, largement représentés lors de cette manifestation ont exprimé en musique et en danse, leur lassitude face aux contraintes de distanciation sociale et leur refus de subir une surveillance permanente.

L’espoir est grand.

Si le texte passe à l’Assemblée Nationale, il y aura « un dernier recours », explique Sophie MAZAS, « celui de saisir le Conseil Constitutionnel, car certains textes sont contraires à des principes et droits fondamentaux et ont donc peu de chance d’être validés par celui-ci mais prévient-elle « il faudra se mobiliser encore… »

Les textes évoqués ci-dessus concernaient en priorité la surveillance de la population par drones et la reconnaissance faciale.

La liberté d’expression et le droit à l’information ont également été abordés.

Découvrez l’interview de Céline CAMMARATTA, Présidente du Club de la Presse de Montpellier et les témoignages de manifestants qui, depuis le quartier Antigone, jusqu’à la place de la Comédie, ont battu le pavé, déterminés à se faire entendre.

JRI : Claudia PITRONACI