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Malgré la hausse du prix des carburants la plupart des automobilistes ne renoncent pas à utiliser leurs véhicules pour se rendre sur leur lieu de travail. Certains sont pris en otage, coincés entre la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte qui incite fortement les usagers à ne plus utiliser leur automobile et l’impossibilité d’utiliser les modes de transports dits « doux » préconisés par cette même loi. En effet, il n’est pas possible pour tous les usagers d’utiliser une trottinette ou des rollers ou encore un vélo pour rejoindre son lieu de travail : la distance à parcourir, la météo, l’aménagement des pistes dédiées et le fait de ne pouvoir transporter de marchandise représentent des freins. Venu encourager les « Electrics days » sur le site ludo-commercial Odysseum à Montpellier, le Secrétaire Général de la Préfecture de l‘Hérault n’hésite pas à montrer l’exemple. Lutter contre la pollution atmosphérique en se déplaçant grâce à des moyens de déplacements électriques ou hybrides ou des transports collectifs concerne la société entière mais les moyens dont disposent les citoyens diffèrent d’un territoire à l’autre mettant en évidence entre autres, les inégalités d’accès aux transports collectifs publics. En zone rurale, par exemple le réseau de bus n’est pas toujours suffisamment développé. 

Pour l’heure les taxes sur les carburants sont très mal perçues par les Français ; L’État prendrait-il un prétexte écologique pour renflouer les caisses ? Rien ne semble prévu pour une alternative écologique d’envergure, le tout électrique est-il vraiment compatible avec l’écologie, quid des recyclages des bateries ? Quid des centrales nucléaires trop vieilles ? Bien de questions sans réponse alors en attendant à vos trottinettes ou pour ceux qui en ont les moyens la voiture électrique ! Il est certain que les modes de mobilités vont radicalement changer dans les années à venir. 

JRI : Claudia