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Face à la circulation à nouveau très active du virus propageant la maladie covid 19, de nouvelles mesures ont été prises dans le département de l’Hérault.

Aussi, afin de communiquer sur les nouvelles restrictions relatives au placement en zone d’alerte maximale, de la ville de Montpellier, de sa Métropole et de sept communes du département, une conférence de presse a été organisée à la Préfecture.

Pierre RICORDEAU, Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé, le Professeur Samir JABERT, responsable du service Anesthésie et Réanimation à Hopital Saint Eloi de Montpellier, Jacques REYNES, Chef du service des Maladies Infectieuses du CHU de Montpellier, Mickaël DELAFOSSE, Maire et Président de la Métropole de Montpellier ont tenu une conférence de presse aux côtés de Jacques WITKOWSKI, Préfet de l’Hérault. 

Après un propos introductif documenté notamment sur les taux d’incidence et de positivité, traduisant une forte hausse des cas de contamination par la covid-19 et du nombre d’hospitalisations, il a été rappelé que pour faire face à la phase deux de l’épidémie le respect rigoureux des gestes barrières et la distanciation sociale est primordial.

L’objectif premier est de casser la chaîne de contamination comme cela avait été réussi à la mi mars. Il s’agit avant tout de mobiliser les consciences individuelles pour atteindre l’objectif collectif : celui de passer cette 2ème phase de l’épidémie en évitant la saturation des structures d’hospitalisation qui montre les faiblesses d’une politique de santé en crise depuis trop longtemps. 

Les restrictions annoncées pour les quinze prochains jours consistent à limiter les grands rassemblements , empêcher les activités à risque et réguler les autres types d’activités pour permettre à la vie économique et sociale de se poursuivre jusqu’à 21h .

Les 31 communes de la Métropole de Montpellier, et les communes de Teyran, Saint-Clément-de-Rivière, Saint-Gély-du-Fesc, Montarnaud, Palavas-les-Flots, Mauguio et Saint-Aunès sont désormais en zone d’alerte maximale.

La communication en préfecture intervient la veille de l’annonce d’un nouveau "Confinement Partiel" et à la perquisition des principaux acteurs politiques de la gestion de crise remise en cause par les propos d’Agnès Buzin ancienne ministre de la Santé. 

Après la crise des masques voici venir la crise des places à l’hôpital. "inutiles" car d’après le premier ministre car il n’y a pas suffisamment de personnels formés... 

Et pendant que le président nous rappelle que le covid peut faire des victimes et qu’il faut éteindre la lumière avant de se coucher , la gestion comptable de la santé a repris ses droits avec une détresse des personnels de santé qui ne cessent de dénoncer qu’il n’y a guère de moyens pour faire face à une guerre sanitaire politiquement déclarée.

A suivre ...